Costa Rica, octobre 2023




Hola,

Et oui, c'est reparti pour un nouveau voyage.

A peine revenu de la Réunion le 18 septembre, je n'ai pas pris la peine de ranger la valise car le départ pour le traditionnel voyage d'octobre arrivait à grands pas.

Quelle destination pour mon anniversaire ? Le Costa Rica.

Malheureusement, aucun pote n'était disponible cette année à cette période.
J'ai donc opté pour un circuit accompagné.
Hésitant dans un premier temps pour Oman, j'ai choisi l'Amérique centrale plutôt que le sultanat me disant qu'étant allé en Jordanie l'an passé en septembre, il était préférable d'espacer ce voyage aux allures similaires.

Voici un aperçu du circuit de ces 13 jours validé avec mon guide Vincent, de l'agence vacancesaucostarica.com.

Mercredi 4 octobre

La veille, notre hebdomadaire match de mini-foot a été suivi d'un souper au hall avant une petite trêve.
C'est donc après une courte nuit, levé à 2h15, mon papa me conduisant à Zaventem à 3h30, où on arrive tranquillement vers 4h30, que je prends le vol de 6h55 pour la Suisse.



Atterrissage à Zurich à 8h, 15 min d'avance grâce aux vents favorables, annoncés dès le décollage.

Une heure d'escale avant le vol suivant à destination de San José, un peu moins de 12h dans les airs.

Petite sieste après le petit déjeuner servi vers 11h.

Le repas a été servi environ 5h avant d'arriver.
Poulet et brocolis, très bon et en même temps l'autre option était des lasagnes...

Un TriviaQuiz pour la dernière...



Arrivée à l'aéroport de la capitale costaricienne vers 13h40, heure locale, 8 heures en moins.

En réalité, on n'est pas à San José mais à Alajuela dans la province du même nom.

Un nouveau cachet sur mon passeport, récupération de mon bagage et à la sortie, m'attend Vincent.





Vincent, originaire d'Ixelles, vit au Costa Rica depuis l'âge de 12 ans.
Ses parents et lui ont tout quitté en Belgique pour l'aventure et se sont installés au Costa Rica.
Ils ont continué dans la restauration et l'hôtellerie près de San José mais aussi près d'une plage les plus huppées du nord-ouest.
Il a dû retourner en Belgique dans les années 90 pour effectuer son service militaire.
Désormais guide depuis 20 ans, il va m'accompagner durant ces 13 jours.

Comment l'ai-je connu ?
Aline, ma collègue de la Somef, l'avait contacté pour organiser son circuit guidé de février prochain, il y a quelques mois.
Elle m'a donné ses coordonnées et j'ai pu organiser le mien, aussi via Whatsapp et quelques appels, très rapidement et facilement... début septembre.

Vincent m'amène à l'hôtel Parque del Lago pour le check-in.

On passe rapidement à la banque tout près pour changer des euros.

Ensuite, douche à l'hôtel et je commence par une petite promenade dans le Parc de la Sabana.











Ensuite, j'emprunte la Paseo Colon pour arriver au centre-ville.

Une méga averse fait que je n'insiste pas trop sur la balade et rentre à l'hôtel vers 18h, en passant par un supermarché

... pour l'apéro.

Et oui, mission "déjà" accomplie pour compléter ma collection de bières locales.

Jeudi 5 octobre

Bonne nuit de sommeil et petit déjeuner à 6h30.

Jus d'oranges frais, oeufs brouillés et au final 3 bonnes saucisses, pain et confiture, et même, incroyable, quelques morceaux d'ananas, de quoi bien commencer la journée.

Vincent passe me chercher à l'hôtel vers 7h30, on sort de la ville et on prend la nationale vers l'ouest.
Le Costa Rica a été complètement démilitarisé en 1845, c'est le seul pays au monde.

Un peu plus 5,2 millions d'habitants.

Il n'y a pas de boîte aux lettres au Costa Rica, les gens vont chercher leur courrier à la poste.

Les rues de San José perpendiculaires à l'avenue principale et quadrillant la ville sont quasiment toutes à sens unique.
Lorsque quelqu'un cherche sont chemin les explications d'itinéraire sont basées sur un point (censé être connu de tous) et ensuite, fournir quelques orientations.
Il arrive cependant que le dit-point n'existe plus, un ancien magasin par exemple :)

On suit la Panamerican, route nous menant vers le nord.



Les termitières sont édifiées dans les arbres vu l'humidité.

On s'arrête quelques instants peu avant Puntarenas vers 9h45.



Quelques photos panoramiques de cette vallée sauvage

survolée par des vautours.

Vers 10h30, on entre à Puntarenas, sur notre droite, la mangrove et à gauche l'océan Pacifique.





On se dirige vers la pointe de cette petite péninsule



"Je possède une île, au large du Costa Rica", qui ne connait pas cette réplique de John Hammond dans Jurassic Park en parlant d'Isla Nublar.
Au risque de vous décevoir, pour ceux qui l'ignoraient, cette île n'existe pas... les scènes ont été tournées sur l'Archipel d'Hawaï.



On reprend la route peu après 10h45.

Le Costa Rica ne possède que deux ports maritimes, un côté Caraïbes et un côté Pacifique, celui-ci.

Il faut environ une heure pour arriver à Canas, où un tour en bateau est réservé.

On entre dans la Province du Guanacaste.



On traverse le Rio Segundo juste avant 10h.

Rio Lagarto... presque comme dans le nord du Yucatan, où on avait fait une magnifique sortie en bateau pour approcher les crocodiles.

On arrive à 12h30 au Rafting Rincon Corobici.

On commande le repas qui suivra l'activité

puis on suit Roberto qui sera mon guide et qui fait amener le bateau quelques kilomètres plus loin où la rivière Corobici est plus profonde.





C'est pour parti pour une chouette virée en pneumatique.

Un héron à l'heure du dîner





Roberto a des yeux perçants et repère sans mal les iguanes posés sur les branches ou sur les rochers.

Iguane vert adulte

Un jeune iguane vert

Iguane noir

Après un premier bébé crocodile, on en aperçoit de plus gros.







Lézard Jésus-Christ ou basilic vert, on en a vus plusieurs courir sans peine sur l'eau et traverser devant nous.



Un autre crocodile bien installé avant de nous accompagner pour un bout de chemin.







Singes hurleurs répondant à Roberto













Un final avec un très gros spécimen.



Des petites chauves-souris

On termine notre descente de ces quelque 12 km vers 14h15.

On rentre au restaurant pour le dîner, assiette de crudités, filet de tilapia et glace au chocolat.

15h30, on se rend au parc national Tenorio,

en prenant la route menant à Upala... dont le chanteur Vianney s'est inspiré pour sa première chanson.

Nous voici sur la route de Rio Celeste et on aperçoit le volcan Arenal

Roulant fenêtres ouvertes, Vincent reconnaît le chant d'un toucan, on stoppe quelques instants pour le trouver par les hautes branches

On arrive à l'hôtel Catarata Rio Celeste vers 16h



Rapide check-in et juste après, le réceptionniste nous montre ces oeufs de rainettes aux yeux rouges sur un bananier d’Abyssinie (produisant des bananes rouges non comestibles) dans une petite mare entre la réception et ma chambre.



Heliconia ginger - Shampoing de gingembre (réservoir d'eau)

Je vais enfiler mon maillot



et me rafraîchir à la piscine

L'eau n'est pas très chaude mais on s'y habitue vite.

On sort souper vers 19h30 au Tapirus Paradise, à quelques minutes de l'hôtel.



Bière Pilsen, la première bière brassée Costa Rica en 1888 et une pizza ... hawaï évidemment, avec des ananas d'ici, j'avais cette fois une bonne raison.

En rentrant à l'hôtel, on va jeter un coup d'oeil à la mare et bingo, voici les rainettes aux yeux rouges, un des emblèmes du Costa Rica



Vendredi 6 octobre

Levé vers 6h, petite promenade matinale dans les jardins.



Très bon petit déjeuner, chocolat chaud, pancake et jus de fruits.

Une rainette assoupie et bien camouflée en journée.

On range nos valises et on descend vers l'entrée du parc Rio Celeste ...







où m'attend Jordi, jeune guide collaborant avec Vincent.

Nous avions notre accès réservé pour 9h, à l'ouverture.

Désormais, la plupart des parcs fonctionnent avec une réservation en ligne, afin d'éviter les files ou les grosses concentrations.



On laisse passer un groupe de Ticos, nom donné aux Costariciens, bruyants et dont le seul objectif est la cascade.

Serpent-liane que je n'avais pas repéré mais qui n'avait pas échappé à Jordi.

Allez, on s'approche, puisque parmi les quelque 140 espèces d'ophidiens costariciens, 25 sont venimeuses.

Lézard assez commun, Central american whiptail.

Tétard, futur crapaud s'il n'est pas mangé avant...

Papillon-hibou

Jicaro danto, arbre endémique dont les fruits oblongs sont consommés par les tapirs, appelé Danto ou Danta (mâle ou femelle) au Costa Rica

Pollinisée par le seul mammifère volant, la chauve-souris, attirée par ses fleurs blanches.
Les colibris, grands pollinisateurs du Costa Rica, butinent les fleurs colorées.

Un minuscule lézard

Volcan Tenorio et le cratère Montezuma sur la gauche.



J'aperçois un toucan assez rare mais je n'ai pas le temps d'ajuster correctement la photo.







Laguna Azul - La lagune bleue

Profondeur jusqu'à 6 mètres



Des tapirs viennent s'y baigner de temps en temps.

Borbollones, on sent les vapeurs de soufre, l'eau est à environ 35 degrés.



On continue en amont de cette magnifique rivière bleue.





Teñideros, fin du parcours, c'est ici que se crée le Rio Celeste.

Des minéraux se forment au mélange provoqué par le croisement de ces 2 rivières.
Celle de gauche a un pH neutre contrairement à la bleutée acide (pH 3) où évidemment aucun animal n'y vit.

Les cristaux charriés ont la particularité de refléter le bleu, donnant ainsi sa couleur au Rio Celeste.

Demi-tour...



une tortue noire de rivière.



On revient par le même chemin ...



et 1 km plus loin on revient à l'embranchement nous permettant de descendre vers la Catarata, la célèbre cascade.



253 marches pour y arriver.

Hauteur : 30 mètres

Il est interdit de se baigner depuis 2004.



La remontée des escaliers aura été moins éprouvante qu'imaginé.

Une famille de capucins pour nous dire au revoir.



Retour au point de départ vers 12h45.

Petit lunch rapide...

avant de prendre la route vers La Fortuna, le lendemain, ça sera le parc national du volcan Arenal.

Vautour à tête rouge.

Vincent emprunte une route non asphaltée passant par un pont enjambant le Rio Celeste.
On s'y arrête quelques instants.





On entre dans la région de l'ananas, de nombreux champs jonchent la route.



Il est environ 16h lorsque nous arrivons à La Fortuna au pied du volcan Arenal.

Une journée à plus de 30°C mérite bien une pause glacée.

Coco et, bien sûr, chocolat.

Je vais me balader en ville, principalement des restos, des boutiques souvenirs et des agences touristiques.

La Paroisse San Juan Bosco



Tir groupé avec la fontaine, l'église et le volcan.

On monte en suivant la route principale passant par une multitude de stations thermales vers notre logement des 2 prochains jours, l'Hotel Campo Verde,

bien situé face à cette montagne toujours en activité.

La chambre dispose en plus d'un jacuzzi.



Rapide douche et je rejoins Vincent pour 17h

afin de se rendre aux Baldi Hot Springs.

Vincent a une large préférence pour cette station car elle est la seule à toujours être tenue par un Costaricien.

Vincent me détaille le plan et c'est parti.

Notre repas nous attendra à 20h.

La majorité des piscines de source chaude dépasse les 40 degrés.









Après quelques instants de relaxation dans différentes piscines,

je continue ma progression vers les toboggans.

Je pense que ce sont les glissades les plus rapides que j'ai faites.

Je remonte les escaliers et vais tester le deuxième toboggan tournant ; de nouveau une arrivée à toute vitesse dans l'eau, les c******* l'ont senti passer :/

Après récupération dans ce grand bassin chaud, je monte vers la cascade.

C'est dans cette piscine que l'eau est la plus chaude.



Avant d'aller retrouver Vincent vers 19h30, un gros orage éclate, je m'abrite dans l'eau pour éviter d'être mouillé... euh...

Rapidement douché et rhabillé, on monte vers le resto Piramide.

Une soupe et puis

Buffet avec porc, poulet et boeuf, crudités, pain ...

Après le dessert, on rentre dans au Campo Verde Hotel, où je fais couler le jacuzzi.

Oups, j'aurais pas dû mettre du bain douche... y avait de la mousse partout, que j'évacuais au fur et à mesure dans la douche... bien joué.

Samedi 7 octobre

Deux Crested Guan - Penelope purpurascens sur le grand arbre près de ma chambre.

Les nuages sont bien présents ce matin, où est le volcan ?

Promenade matinale dont le sentier est accessible depuis l'hôtel.







Petit déjeuner vers 8h.



Un colibri suivant un schéma de déplacement bien régulier.



L'Arenal est à présent un peu moins couvert.

Ca tombe bien car on prend la direction du parc national vers 9h10...

dont l'entrée est à environ 10 minutes de notre logement.

Un basilic vert vient nous souhaiter la bienvenue.

Un coup d'oeil sur les différents parcours.
On commence par le n°4 et on bifurquera vers le 5, plus sauvage, avant de rejoindre le 4 et arriver au mirador.

Ah, revoilà des mimosas timidicus.

Un souvenir de Bali notamment.

Le Costa Rica ne connaît que 2 saisons, contrairement à chez nous.

La sève ne se contracte pas en hiver, puisque cette saison n'existe pas, et par conséquent, pas de création de cernes chaque année permettant de connaître l'âge.

Les racines sont peu profondes car les arbres trouvent les nutriments nécessaires à quelques dizaines de centimètres sous le sol.
Ils sont donc plus facilement déracinés en cas de vents forts.

La plupart des forêts du Costa Rica sont des forêts tropicales humides, la végétation au sol est bien présente.
Elles sont donc plus difficiles à traverser, les distinguant des différents des forêts sèches.

Les forêts nuageuses sont comme les forêts humides mais sont situés à environs 1500 m d'altitude et plus.

Cette plante a développé des éléments rougeoyants afin d'attirer les pollinisateurs.

Une termitière reconvertie en ruche abeilles marioles qui font le meilleur miel du monde ; il est même utilisé en ophtalmologie.

Quelques mots à propos des fourmis coupe-feuilles...

On a d'abord les fourmis travailleuses, aveugles, elles suivent les féromones de la reine véhiculés par les explorateurs pour retrouver leur chemin. Comment font-elles pour couper les feuilles si elles sont aveugles ? La magie de la nature.

Les fourmis minimes, mâchant les feuilles pour nourrir un champignon faisant partie de leur chaîne alimentaire... mon cher Watson.

Les fourmis soldats, possédant une tête énorme.
Les indigènes les utilisent pour réaliser des points de suture, vraiment comme une agrafe.

Et la quatrième sorte : la reine, gigantesque. -Si elle meurt toute la colonie meur, c'est-à-dire plusieurs millions de fourmis.
Le plus grand prédateur est évidemment le fourmilier mais aussi le coati, et d'autres fourmis.



80% des champignons provoquent des hallucinations plus ou moins sérieuses, les 20% restant sont mortels :)







D'autres fourmis coupe-feuilles.





Un agouti en train de manger, absolument pas dérangé par notre passage

Ceiba ou Ceibo immense, de plus de 40 m, effondré courant mars 2023.



Les termites en sont responsables.

Le tronc abritent des chauves-souris

Hocco (Curassow), de la famille des Cracinae

Nous voici aux coulées de lave dont la dernière remonte à 1992.



On monte quelques escaliers construits par dessus les blocs de lave.

A 11h45, on arrive au mirador du Volcan.

Point de vue extra et une grande chance que l'Arenal soit dégagé.

En face, vue sur le lac Arenal, entouré de montagnes.
Superficie : 86 km2 et situé à une altitude d'environ 600 mètres. Profondeur 30 à 60m m

Il y a 105 volcans au Costa Rica, seuls 2 ne sont plus actifs, 15 le sont toujours et le reste est dormant.

Le point culminant est la montagne Cerro Chirripó (3821 m) située dans un parc national au sud du pays.

Oropel de Montezuma





Un gros écureuil se balade de branche en branche.

De retour au parking, on monte quelques centaines de mètres vers un autre mirador.







En redescendant, Vincent me dépose pour que je fasse un dernier sentier et le retrouver à la sortie.





On quitte le parc national peu après 13h

Et on va dîner dans un des seuls sodas (petits restos) des environs.

Empanadas de porc et un de boeuf.

Vue sur lac Arenal

Détente à l'hôtel et dans le jacuzzi, avec une troisième bière principale testée, la Bavaria.

Un gecko ou comment éviter les moustiques dans sa chambre...
Et si on n'aime pas les lézard, il suffit de mettre un serpent :)

On ressort vers 19h15 pour aller souper à La Fortuna au Selva Rustica.



Une très bonne Pina Colada en apéro

Filet de robalo (bar commun) et scampis

Le restaurant est entouré de jardins et une mare est située à l'arrière

Et qu'y trouve-t-on ?

Quelques petites rainettes aux yeux rouges.

Dimanche 8 octobre

Levé vers 6h30, magnifique ciel bleu

Un toucan commun sur un arbre perché juste à côté de mon bungalow.

Après le petit déjeuner,

direction le Mistico park - Arenal Hanging Bridges.



On s'arrête quelques instants près du barage

Un aigle pêcheur ou aigle blanc.

Deux coatis en promenade





Ce sont deux mâles déchus, ayant perdu leur position d'alpha.



Le barrage du lac Arenal a été construit en 1974 avec des pierres de lave.

Ce lac artificiel dans la zone du volcan Arenal, possède 3 niveaux de barrage fournissant 90% de l'électricité du pays.

L'eau s'écoulant est utilisée pour alimenter des bassins d'élevage de poissons, uniquement des tilapias.

Les agriculteurs amènent l'eau pour irriguer leur champ de riz.

Nous arrivons au Mistico Park pour notre réservation de 10h.







Hôtel à insectes, on y retrouve notamment les abeilles sans dard (tetragonisca angustula)

Notre-Dame des Anges

Jardin des colibris

Une jolie libellule

Un de ces fameuses bruyantes cigales

Rufous ou motmot

Grenouille Blue Jeans (appelée aussi dendrobate fraise, dendrobate pumilio ou encore dendrobate doré), fortement toxique.

Ces amphibiens sont souvent appelés en anglais « Poison-dart frogs » (grenouilles à flèches empoisonnées).
Ce surnom fait référence à l’utilisation de la sécrétion toxique de ces grenouilles sur les flèches de sarbacane des Amérindiens afin de tuer leurs proies ou les ennemis.

Duc à aigrettes

Palmier marcheur...

qui a l'esprit mal tourné ?

Deuxième pont, le pont du Pécari

Premier des 6 ponts suspendus







Famille de singes araignées







Nid d'abeilles marioles, rappelons que ces abeilles n'infligent pas de piqûre.

Nouveau pont suspendu, le pont du Pilon





Avant de prendre le pont suspendu suivant, je descends vers la cascade.









Une petite tarentule.

Le dernier pont suspendu depuis lequel on voit des Crested Guan







On quitte le parc à 12h20.

On s'arrête rapidement dans un supermarché pour acheter du pain avant de continuer vers notre prochaine étape, Boca Tapada.

Environ 1h45 de route.

Vers 14h, après avoir passé le village de Pital, on s'arrête à l'ombre pour casser la croûte.

Vincent n'avait plus emprunté ce chemin depuis 6 mois et constate avec joie que les 30 derniers kilomètres qui étaient une piste ont été asphaltés.

La rivière Rio San Carlos, l'une des plus grandes du pays.

Nous arrivons à Boca Tapada vers 15h.



A partir du pont à la fin du village, les 5 derniers kilomètres jusqu'à l'hôtel n'ont pas eux été goudronnés.

Nous voici arrivés à l'hôtel qui nous accueille pour deux nuits, le Pedacito de Celio.

Chambre n°2, surplombant la rivière.





Après une bonne douche, je sors me promener dans cet eco lodge.





Une famille de singes hurleurs dans un arbre juste à l'entrée, les jeunes ont été les plus faciles à photographier.



On se retrouve à 18h pour une balade nocturne dans les environs du lodge.

Crapauds, insectes, araignées sont au rendez-vous.







Et non loin du restaurant, près d'une mare, on retrouve quelques rainettes aux yeux rouges.
Aline, n'aie crainte, le si fascinant batracien est assez répandu dans le pays.

Un phasme pour terminer.

Souper vers 20h, un bon poisson, légumes, banane plantain et pommes de terre.

Lundi 9 octobre

Comme d'habitude, lever vers 6h15.
Petit tour sur la terrasse et j'aperçois un iguane posé à un bon 15 mètres du sol.
Quelques instants plus tard, un autre que je n'avais pas vu, fera une lourde chute de la même hauteur mais se relèvera aussi vite et filera dans la rivière.

La chute est peut-être due aux sauts des singes hurleurs mangeant dans le même arbre.





Petit déjeuner à 7h.

Cet insecte est appelé espoir.

Détente sur la grande terrasse couverte de l'hôtel - seul endroit avec le resto où il y a Internet

Un très bon coin pour observer les oiseaux venant picorer les bananes mises à leur disposition.









Peu après 8h, on descend pour un tour en bateau sur le Rio San Carlos.

Hugo, hier notre guide nocturne, aujourd'hui notre capitaine.



Bananier

Basilic vert

Iguane juste à côté.

Vautours

Le même arbre qu'au parc national d'Arenal, entier cette fois ; comme "Ceibo" !

Un premier crocodile

Des chauves-souris



On continue de remonter le Rio San Carlos



Hugo grâce à ses jumelles repère facilement les sauriens.





L'une des belles photos du jour

Aras rouges



Un autre lézard Jésus-Christ



Castaña, arbre fruitier

Un beau crocodile américain se dorant la pilule.







Aigrette bleue



Vers 10h30, nous arrivons à la frontière avec le Nicaragua.

Nous y naviguons un peu et sommes à présent sur le Rio San Juan.

Le poste frontière côté nicaraguayen.





Nous revenons sur le Rio San Carlos...

et nous accostons dans le dernier village costaricien.

Hugo nous attendra à un autre embarcadère.

Il y a de moins en moins d'habitants...











Petite tour dans ce minuscule village et pause rafraîchissante avec un bon jus de fraises.



Demi-tour vers l'hôtel aux alentours de 11h30.



Un chocuaco bien caché dans les roseaux

















De retour au lodge, petit dîner rapide













et pause dans l'espace wi-fi en attendant 14h.

Seconde activité de la journée : visite de la réserve de San Juan.

On arrive donc à l'entrée de la réserve quelque 2 kilomètres plus loin par une piste qui secoue un peu ;)

Hugo m'explique différents types de plantes et d'arbres.

Le coeur de palmier

Plante "Angelina Jolie" aux lèvres pulpeuses, je vous passe le surnom moins poli.

On entre dans la forêt tropicale humide.

Arbre dont la sève sent comme du menthol.
Ce liquide est d'ailleurs inflammable.

Les grenouilles Blue jeans sont de sorties, prudence !



Des fourmis balle de fusil - Paraponera

Environ 4-5 cm, leur piqûre provoque des douleurs monstrueuses pendant 2 jours, pas envie de tester.

Une petite tarentule dans son trou.



Cet arbre est un des emblèmes du pays, le guanacaste, comme la région où on était quelques jours auparavant.

Des singes-araignées passant d'arbre en arbre et faisant tomber un tas de trucs sur nous.

Ce sont 2 jeunes atèles, le terme qu'on retrouve dans les mots croisés ou fléchés.

Des empreintes de tapir

Des palmiers marcheurs avec de grandes jambes.
Ils sont capables de se déraciner d'un côté et de planter de nouvelles racines ailleurs pour se pencher et aller chercher la lumière.
Petit à petit, ils sont à même de se déplacer.

Baco, arbre lait de vache, dont la sève de couleur blanche est utilisée pour les maux d'estomac.



Des lianes escaliers de singe

Un énorme nid de fourmis coupe-feuilles

A la fin du parcours, vers 16h, revenant au lac près du van, un beau gros orage éclate.

Avoir emporté mon petit parapluie était une bonne idée.

Il était temps de rentrer au lodge.

Il provoquera d'ailleurs une panne d'électricité pendant 2-3 heures.

Souper à la bougie... quelques heures avant mon anniversaire... je n'en demandais pas autant.

Le courant reviendra à la fin du repas et je pourrai finaliser la fin de la première partie du reportage.

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Mich